Bujumbura (Burundi), 2 novembre 2022 — Selon un rapport publié aujourd'hui par IFC et la Banque mondiale, le Burundi pourrait créer plus d'emplois, accélérer sa croissance économique et attirer davantage d'investissements directs étrangers en renforçant son secteur privé et son environnement des affaires. La réforme des entreprises publiques du pays permettrait également de favoriser l'essor d'un plus grand nombre d'acteurs privés et ainsi soutenir les start-up et les petites entreprises.
Le rapport « Diagnostic du secteur privé (CPSD) du Burundi », préparé par la Banque mondiale et IFC, passe au crible les défis et les opportunités liés au développement du secteur privé dans l'ensemble de l'économie du Burundi, et en particulier dans les domaines à même de favoriser la transformation économique du pays.
La publication de ce rapport intervient au moment où le Burundi se remet des impacts économiques de la pandémie de COVID-19 tout en faisant face à de nouveaux défis, notamment la hausse de l'inflation mondiale et la flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie.
« Le Burundi peut réaliser son potentiel économique en procédant à une série de réformes clés permettant de poser les bases indispensables au renforcement des investissements privés », a affirmé Malick Fall, représentant régional d'IFC pour le Burundi. « Avec un secteur privé fort et mobilisé, le pays sera en mesure de créer des emplois et d'offrir plus de perspectives à sa population. IFC et la Banque mondiale travaillent en étroite collaboration afin d'accompagner le Gouvernement du Burundi vers cet objectif. »
« Avec le soutien des acteurs du secteur privé et des partenaires au développement, le Groupe de la Banque mondiale a bon espoir que le Burundi entreprenne les réformes macroéconomiques et structurelles nécessaires pour attirer davantage d'investissements privés nationaux et internationaux notamment dans les secteurs financier et agroalimentaire, et ainsi favoriser une croissance économique plus forte, durable et plus inclusive », a souligné Hawa Cissé Wagué, Représentante Résidente de la Banque mondiale pour le Burundi.
Dans le domaine des services financiers, le rapport préconise notamment de faciliter l'accès aux financements pour les petites et moyennes entreprises et de développer les services financiers numériques en renforçant l'infrastructure de crédit, en mettant en place un Conseil National des Paiements et en développant des plateformes partagées de services bancaires.
Pour exploiter tout le potentiel de l'agro-industrie et développer ce secteur au-delà de l'agriculture de subsistance, le CPSD recommande au Burundi de libéraliser progressivement les filières de produits commercialisables afin d'attirer un plus grand nombre d'investisseurs privés. Le rapport suggère également de moderniser certaines chaînes de valeur agricoles afin de renforcer la production et la sécurité alimentaires du pays.
Les CPSD du Groupe de la Banque mondiale fournissent une analyse économique approfondie qui identifie les opportunités offertes au secteur privé pour lutter contre la pauvreté et créer des opportunités pour tous. Pour télécharger le Diagnostic du secteur privé du Burundi, cliquez ici.
À propos d'IFC
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l'exercice 2022, IFC a engagé un montant record de 32,8 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d'institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences de crises mondiales multiples. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org.
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À propos du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale contribue de manière essentielle aux efforts déployés à l'échelle mondiale pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Il compte cinq institutions : la Banque mondiale, qui se compose de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l'Association internationale de développement (IDA) ; la Société financière internationale (IFC) ; l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Ces institutions collaborent dans plus de 100 pays auxquels elles accordent des financements, fournissent des conseils et proposent des solutions pour les aider à faire face aux défis les plus pressants qu'il leur faut relever dans le domaine du développement. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.banquemondiale.org/fr, www.miga.org et www.ifc.org.
À propos des Diagnostics du secteur privé
Les Diagnostics du secteur privé (CPSD) sont une initiative du Groupe de la Banque mondiale visant à identifier, dans un pays donné, les secteurs dans lesquels les solutions du secteur privé sont en mesure de créer ou d'élargir des marchés et d'accroître sensiblement l'impact sur le développement. Chaque CPSD dresse un état des lieux de la situation du secteur privé, recense les opportunités à court terme pour une participation accrue du secteur privé et formule des recommandations de réformes et de mesures susceptibles de mobiliser l'investissement privé et d'apporter des solutions aux principaux défis du développement. L'examen de secteurs spécifiques, mené avec l'aide des équipes du Groupe de la Banque mondiale et de partenaires extérieurs, fournit des informations précieuses sur les défis et les opportunités pour une plus grande participation du secteur privé dans la réalisation des objectifs de développement. En étudiant les obstacles à l'échelle de l'économie et des secteurs concernés, cet exercice contribue à établir une base d'analyse commune pour orienter le dialogue sur l'action à mener et guider la réalisation d'investissements privés porteurs de transformations. L'analyse et les recommandations du CPSD viennent nourrir l'ensemble du processus de collaboration du Groupe de la Banque mondiale avec les pays, en servant de référence aux stratégies-pays d'IFC, aux diagnostics-pays systématiques et aux cadres de partenariat-pays du Groupe de la Banque mondiale, ainsi qu'aux activités de prêt et de conseil. Rendez-vous sur ifc.org/CPSD pour consulter tous les diagnostics disponibles.
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