Ouagadougou (Burkina Faso), 8 octobre 2021 — Selon une feuille de route élaborée avec le soutien d'IFC, le Burkina Faso pourrait considérablement accroître la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique en développant les solutions de stockage par batterie via des partenariats public-privé.
Conçue par le ministère de l'Énergie et la Société nationale d'électricité du Burkina Faso (SONABEL) avec le soutien d'IFC, la feuille de route démontre comment le pays pourrait réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et aux importations d'énergie en tirant parti de l'essor rapide du solaire.
Les travaux menés ont permis de mettre en évidence que le déploiement d'une capacité de stockage de 60-70 MW (160-220 MW/heure) en recourant à des systèmes de batteries indépendants pourrait conduire à des économies estimées entre 800 millions et 1,8 milliard de francs CFA (soit entre 1,5 et 3,3 millions de dollars) par an, tout en contribuant à une réduction des émissions de carbone.
« Cette feuille de route est une étape clé pour soutenir la stratégie du Burkina Faso visant à intégrer une plus grande part d'énergie renouvelable dans son mix énergétique. IFC est fière de soutenir la transition du pays vers un avenir énergétique plus durable », déclare Ronke Ogunsulire, représentante régionale d'IFC pour le Burkina Faso.
En stockant la production des parcs solaires ou éoliens pour mieux répondre à la demande, les batteries permettent aux pays de mieux intégrer les énergies renouvelables dans leurs systèmes électriques. Selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le déploiement de ces systèmes de stockage dans les marchés émergents devrait connaître une croissance de plus de 40 % par an entre 2020 et 2025.
Le soutien d'IFC a permis au gouvernement burkinabè de mieux cerner les possibilités de développement du stockage par batterie avec l'appui du secteur privé, et contribué ainsi à servir les politiques et objectifs nationaux à la fois en matière d'accès à l'énergie et de lutte contre le changement climatique. Il s'inscrit plus largement dans les stratégies « 3.0 » et « en amont » poursuivies par IFC dans le but de créer de nouveaux marchés et de favoriser une participation accrue du secteur privé.
La feuille de route a bénéficié du soutien du Danemark et du Japon, ainsi que de l'initiative d'IFC en faveur des États touchés par les conflits en Afrique (CASA), elle-même soutenue par l'Irlande, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède.
À propos d'IFC
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l'exercice 2021, IFC a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d'institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences de la pandémie de COVID-19. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org.
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