Press Release

IFC lance une nouvelle plateforme pour renforcer les écosystèmes de capital-risque en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan

novembre 15, 2022

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Washington, 15 novembre 2022 – Afin de contribuer au développement de l'économie numérique en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan, IFC vient de lancer une nouvelle plateforme dotée de 225 millions de dollars pour renforcer les écosystèmes de capital-risque. Elle permettra d'investir dans des entreprises en phase de démarrage qui relèvent les défis du développement grâce à des innovations technologiques axées notamment, entre autres secteurs, sur le climat, la santé, l'éducation, l'agriculture et le commerce électronique. 

En 2021, ces régions ont collectivement reçu moins de 2 % des 643 milliards de dollars de fonds de capital-risque levés dans le monde. Ce faible accès au financement a été aggravé par le ralentissement des investissements mondiaux en capital-risque, la pandémie de COVID-19, l'augmentation des coûts des denrées alimentaires et d'approvisionnement, la hausse des taux d'intérêt et la dépréciation des devises. En outre, les écosystèmes technologiques sont balbutiants, voire inexistants, en dehors des marchés plus établis tels que l'Égypte, le Kenya, le Nigéria, le Pakistan, le Sénégal et l'Afrique du Sud. 

Le potentiel de développement est pourtant considérable dans ces régions. En Afrique, par exemple, l'économie numérique pourrait contribuer à hauteur de 712 milliards de dollars (a) au produit intérieur brut (PIB) du continent d'ici 2050. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la technologie pourrait doper le PIB de 40 %, soit 1 600 milliards de dollars, et créer 1,5 million d'emplois dans le secteur manufacturier au cours des trente prochaines années. Au Pakistan, la transformation numérique générerait jusqu'à 59,7 milliards de dollars (a) en valeur annuelle d'ici 2030, soit environ 19 % du PIB du pays. 

« Le soutien à l'entrepreneuriat et à la transformation numérique est essentiel pour la croissance économique, la création d'emplois et la résilience, souligne Makhtar Diop, directeur général d'IFC. La plateforme de capital-risque d'IFC aidera les sociétés technologiques et les entrepreneurs à se développer dans un contexte de pénurie de capitaux, en créant des opportunités d'investissement prometteuses et en soutenant les efforts des pays pour construire des écosystèmes technologiques porteurs de transformation. Nous entendons contribuer à la conception de solutions innovantes locales, qui ne soient pas seulement pertinentes pour les pays émergents, mais qui peuvent aussi s'exporter dans le reste du monde. » 

La plateforme a pour but de renforcer les marchés de capital-risque naissants dans ces régions, et qui ont démontré un potentiel de croissance rapide avant de se heurter aux conditions économiques mondiales difficiles. IFC réalisera des investissements en fonds propres ou assimilés dans des start-up technologiques appelées à grandir et les aidera à se développer pour devenir des entreprises capables d'attirer des financements classiques par fonds propres et par l'emprunt. IFC utilisera également la plateforme pour travailler avec d'autres équipes du Groupe de la Banque mondiale afin de créer et de soutenir des écosystèmes de capital-risque grâce à des réformes réglementaires, des analyses sectorielles et à d'autres outils. La plateforme mettra également l'accent sur les investissements dans les pays à faible revenu et fragiles, et contribuera à créer un vivier d'entreprises prometteuses en phase de démarrage. 

Elle s'appuiera sur les investissements et les initiatives d'IFC qui concourent à créer des écosystèmes technologiques en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan, à l'instar du programme Startup Catalyst. IFC a par exemple déjà investi dans l'entreprise Twiga Foods, une plateforme technologique de distribution alimentaire basée au Kenya, dans TradeDepot, une start-up de commerce électronique qui met en relation des marques internationales avec des détaillants africains, ou encore dans la plateforme Toters, l'un des leaders de la livraison à la demande au Liban et en Iraq. 

La nouvelle initiative d'IFC bénéficiera en outre de 50 millions de dollars supplémentaires apportés par le Mécanisme de financements mixtes du Guichet de promotion du secteur privé de l'Association internationale de développement, qui contribue à réduire les risques d'investissement dans les pays à faible revenu. Enfin, IFC mobilisera des capitaux provenant d'autres institutions de développement et du secteur privé pour soutenir les entrepreneurs et les sociétés technologiques dans les pays concernés. Pour en savoir plus, consultez le site www.ifc.org/VentureCapital

La vidéo relative au lancement de la plateforme est disponible en français, anglais et arabe. Pour la visionner, cliquer ici : https://f.io/yJiqKk3h 

 

À propos d'IFC

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle mène des opérations dans plus d'une centaine de pays, consacrant  son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l'exercice 22, IFC a engagé un montant record de 32,8 milliards de dollars en faveur de sociétés privées et d'institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée alors que les économies font face aux répercussions de crises mondiales concomitantes. Pour de plus amples informations, consultez le site www.ifc.org

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À propos du Guichet de promotion du secteur privé de l'IDA

Le Guichet de promotion du secteur privé (PSW) a été mis en place en 2017, sous l'égide de l'Association internationale de développement (IDA), afin de stimuler l'investissement privé dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles. Ce dispositif, qui rend compte du rôle majeur du secteur privé dans la création d'emplois et la promotion de la transformation économique, propose des solutions de financement de co-investissements et des garanties pour réduire le risque des investissements privés soutenus par IFC et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA). Son intervention est sollicitée en l'absence de solutions commerciales et lorsque les autres instruments offerts par le Groupe de la Banque mondiale sont jugés insuffisants. 

Contacts

Egidio Germanetti
À Paris
+33 140693182