Press Release

À Madagascar, un secteur privé plus fort et plus inclusif pourrait stimuler la croissance

décembre 7, 2021

Madagascar_Social_Banner_1350px-X-675px_a_FR.jpg

Antananarivo, Madagascar, 7 décembre 2021—Madagascar peut créer des emplois, accélérer la reprise post-COVID-19 et bâtir un avenir meilleur pour sa population en introduisant des réformes favorisant le développement du secteur privé, en améliorant l'inclusion financière des petites entreprises et en renforçant la compétitivité de plusieurs secteurs économiques clés, selon un rapport du Groupe de la Banque mondiale publié aujourd'hui.

Le rapport « Diagnostic du Secteur Privé (CPSD) de Madagascar », préparé par la Banque mondiale et IFC, souligne la nécessité pour Madagascar de renforcer son environnement des affaires et d'accroitre sa compétitivité pour attirer plus d'investissements, notamment dans des secteurs à fort potentiel comme l'agro-industrie, l'habillement et le tourisme.

Le CPSD propose également des recommandations sur la manière dont le pays peut atténuer les contraintes pesant sur la productivité et les investissements dans les secteurs de l'énergie, des transports et des infrastructures numériques.

Madagascar a connu en 2020 sa première récession en dix ans du fait de la pandémie de COVID-19, laquelle continue de menacer la croissance et les efforts du pays pour réduire la pauvreté. L'impact de la crise sanitaire sur le secteur informel et les petites entreprises du pays a été particulièrement important.

« La pandémie de COVID-19 a porté un coup dur à l'économie malgache, mais le pays dispose d'un grand potentiel pour retrouver le chemin de la croissance et ressortir plus fort de la crise », a déclaré Marcelle Ayo, Représentante Pays d'IFC pour Madagascar. « Bâtir un secteur privé plus robuste, attirer davantage d'investissements et améliorer les infrastructures et la compétitivité seront essentiels pour assurer une croissance durable et inclusive. »

Le CPSD suggère un certain nombre d'interventions spécifiques, y compris d'élargir l'accès au financement pour les petites entreprises, notamment en tirant parti des services financiers numériques ; de mettre en place un environnement des affaires plus prévisible ; d'harmoniser le cadre des investissements ; d'améliorer le cadre juridique et le zonage dédié aux usages fonciers pour faciliter l'accès à la terre ; et de renforcer les capacités institutionnelles pour concevoir et mettre en œuvre des réformes.

« À l'instar des autres pays, Madagascar a été durement affecté par la pandémie de COVID-19. Ce diagnostic arrive à point nommé car il informera le pays et ses partenaires au développement, notamment le Groupe de la Banque mondiale, sur les domaines à privilégier pour soutenir la reprise économique, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté. Saisir les opportunités offertes par l'économie numérique est une décision économique intelligente, notamment dans le secteur informel auquel appartiennent de nombreux entrepreneurs, les femmes et la population rurale », a indiqué Marie-Chantal Uwanyiligira, Représentante de la Banque mondiale à Madagascar.

Le rapport est en phase avec les mesures prévues dans le Plan Emergence Madagascar, la vision de développement du pays, dont la version préliminaire de décembre 2021 accorde une attention particulière à la promotion du secteur privé et de l'entreprenariat et à l'amélioration de la compétitivité dans les chaînes de valeur mondiales.

La stratégie d'IFC à Madagascar s'inscrit dans le Cadre de partenariat pays du Groupe de la Banque mondiale pour Madagascar pour les exercices 2017-2021. Ce Cadre de partenariat soutient les efforts de Madagascar en faveur des personnes les plus démunies, et promeut une croissance plus inclusive ainsi que la mobilisation des investissements privés et le renforcement des institutions nationales et locales. Depuis 2005, IFC a engagé environ 287 millions de dollars d'investissements (en tenant compte des ressources mobilisées auprès d'autres investisseurs) à Madagascar.

À propos des Diagnostics du secteur privé (CPSD)

Lancés en 2017, les Diagnostics du secteur privé du Groupe de la Banque mondiale soutiennent l'orientation stratégique de l'institution visant à accroître les investissements privés et à tirer parti des solutions privées pour relever les défis du développement dans les pays clients. Les diagnostics évaluent les contraintes majeures à la participation du secteur privé et identifient les réformes politiques et réglementaires nécessaires pour libérer la croissance du secteur privé. Ils sont réalisés conjointement par la Banque mondiale et IFC. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org/cpsd.

 
À propos d'IFC
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l'exercice 2021, IFC a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d'institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences de la pandémie de COVID-19. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org.

Pour suivre l'actualité d'IFC

www.facebook.com/IFCwbg

www.twitter.com/IFC_org

www.youtube.com/IFCvideocasts

www.ifc.org/SocialMediaIndex

www.instagram.com\ifc_org

À propos du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle clé dans l'effort mondial visant à mettre fin à l'extrême pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée. Il se compose de cinq institutions : la Banque mondiale, y compris la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (IFC), l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Travaillant ensemble dans plus de 100 pays, ces institutions fournissent des financements, des conseils et d'autres solutions qui permettent aux pays de surmonter les défis les plus urgents du développement. Pour en savoir plus, visitez les sites suivants : www.banquemondiale.org, www.miga.org et www.ifc.org.


Contacts

Hlazo Mkandawire
Pour IFC
+27 64 049 2252
Diana Styvanley
Pour la Banque mondiale
+261 32 05 001 27