Tunis, 4 Decembre 2020 - L'Institut National de la Statistique (INS), en collaboration avec IFC –un membre du Groupe de la Banque Mondiale-, a lancé la deuxième phase de son enquête portant sur l'étude et le suivi de l'impact du Covid-19 sur le secteur privé en Tunisie. Cette enquête, en trois phases, est administrée par téléphone auprès d'un panel de 2,500 entreprises représentatives du secteur privé formel[1]. Cette deuxième phase s'est déroulée en septembre et octobre tandis que la première phase avait été réalisée en mai et juin.
Cette enquête a permis d'interroger les entreprises sur les thématiques suivantes : l'état de fonctionnement des entreprises tunisiennes pendant la crise du COVID-19, l'évolution des facteurs impactant l'activité des entreprises, les mesures destinées aux entreprises pour faire face à la crise, les mécanismes d'ajustement mis en place par les entreprises, la durabilité des activités des entreprises, et l'existence et l'utilisation des Plans de Continuité d'Activité. Elle comporte également une partie « Benchmark » comparant la situation en Tunisie avec un certain de nombre de pays : l'Algérie, l'Italie, la Jordanie, le Maroc, la Roumanie et la Turquie.
« Les résultats de cette seconde phase de l'enquête sur l'impact de la crise de COVID-19 sur le secteur privé tunisien, montrent un recours accru à des mécanismes d'ajustement liés à l'emploi en juillet, y compris les licenciements, malgré une légère amélioration des indicateurs d'activité à cette date. A la fin du troisième trimestre, la perception du risque sur la pérennité des entreprises semble également se détériorer » a déclaré M. Adnen Lassoued, directeur général de l'Institut national de la statistique.
« Cette deuxième phase nous permet notamment de mieux suivre l'évolution de l'impact de la crise de COVID-19 sur des secteurs clés de l'économie tunisienne, afin d'apporter des mesures de politiques publiques qui sont mieux ciblées. Le secteur privé tunisien, comme dans de nombreux autres pays, a été affecté négativement par la crise. L'essentiel, maintenant, est d'implémenter effectivement les mesures de soutien et de relance », a déclaré M. Georges Joseph Ghorra, Représentant résident d'IFC en Tunisie.
Les principaux résultats de l'enquête sont :
Cette étude s'intègre dans le cadre du programme d'amélioration du climat des affaires d'IFC en Tunisie avec le soutien du Secrétariat d'Etat Suisse à l'Économie (SECO) et de l'Union Européenne (UE).
À propos d'IFC
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle mène des opérations dans plus d'une centaine de pays, consacrant son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d'opportunités dans les pays en développement. Au cours de l'exercice 2020, elle a investi 22 milliards de dollars dans des sociétés privées et dans des institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Pour de plus amples informations, consulter le sitewww.ifc.org.
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À propos de l'INS
Fondé en 1969, l'Institut National de la Statistique est le principal organisme public tunisien chargé de
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L'INS conduit ses travaux en toute indépendance professionnelle et est l'organe central du système
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[1] On entend par unités « formelles » les entreprises disposant de patentes auprès des autorités fiscales. L'extension de l'analyse aux unités non patentées est envisagée pour la troisième phase de l'enquête.
[2] La méthodologie a été adaptée pour permettre les comparaisons internationales. La proportion « brute » des entreprises ayant déclaré avoir bénéficié de soutien gouvernemental est de 16,4% à la fin du 3ème trimestre 2020
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