Dubaï (Émirats arabes unis), 17 décembre 2019 – Le troisième Atelier technique annuel sur le Doing Business , organisé par le Groupe de la Banque mondiale et l’Autorité fédérale pour la compétitivité et la statistique (FCSA) des Émirats arabes unis (É.A.U.), s’est tenu du 10 au 13 décembre 2019, à Dubaï. Cette réunion est une plateforme de partage de connaissances réunissant des experts du Groupe de la Banque mondiale et des dirigeants des principales économies réformatrices du monde pour examiner les bonnes pratiques en matière de réforme de l’environnement des affaires. Le thème de l’édition de cette année était « L’aspiration mondiale à la croissance des entreprises et à la prospérité économique ». Quelque 400 participants de plus de 30 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient y étaient présents.
L’Atelier technique permet chaque année aux participants d’examiner la méthodologie et les indicateurs du rapport Doing Business et de partager les meilleures pratiques pour identifier les obstacles au développement du secteur privé et mettre en œuvre des réformes pertinentes. Il offre aux responsables des réformes de l’environnement des affaires une opportunité majeure de rencontre et de renforcement des capacités. L’édition de cette année était notamment axée sur la création d’entreprise, la protection des investisseurs minoritaires, l’obtention d’un permis de construire et l’exécution des contrats. Elle a également proposé une formation sur les stratégies de communication efficaces en matière de réforme.
« L’Atelier technique sur le Doing Business est un outil unique visant à aider les experts réformateurs à mieux réformer l’environnement des affaires de leur pays afin d’attirer et de retenir plus d’investissements privés. Cette rencontre revêt une importance critique, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique, compte tenu du rôle essentiel que le secteur privé est amené à jouer pour soutenir une croissance et un développement inclusifs», a déclaré Sérgio Pimenta, vice-président de la Société financière internationale (IFC) pour le Moyen-Orient et l’Afrique.
Le rapport Doing Business 2020 , publié en octobre 2019, indique une amélioration des compétences en matière de réforme au Moyen-Orient et en Afrique. Les économies du Moyen-Orient ont mis en œuvre un nombre record de 57 réformes favorables aux entreprises et comptent quatre des 10 pays ayant le plus amélioré la facilité de faire des affaires dans le monde : l’Arabie saoudite, la Jordanie, Bahreïn et le Koweït. Les pays d’Afrique subsaharienne ont mis en œuvre 73 réformes, le Nigéria et le Togo se classant parmi les pays les plus réformateurs du monde, tandis que Maurice occupe désormais le 13 è rang mondial pour la facilité de faire des affaires.
« Malgré les progrès constants réalisés ces dix dernières années sur les indicateurs Doing Business, il reste encore beaucoup à faire pour que les pays du Moyen-Orient et d’Afrique réduisent l’écart avec les économies les plus réformatrices du monde », souligne Caroline Freund, directrice mondiale pour le commerce, l’investissement et la compétitivité à la Banque mondiale. « Des initiatives telles que cet Atelier technique sont nécessaires pour accélérer et approfondir les programmes de réforme dans ces régions. »
Cette année, le Groupe de la Banque mondiale a organisé l’événement avec le concours de l’Autorité fédérale de la compétitivité et de la statistique (FCSA) des É.A.U. Classée au 16 e rang mondial, cette économie est la plus performante du Moyen-Orient selon le rapport Doing Business , notamment dans des domaines tels que le raccordement à l’électricité, l’obtention d’un permis de construire et l’exécution des contrats, où elle occupe respectivement les premier, troisième et neuvième rangs mondiaux.
Le projet Doing Business mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 190 économies et entités aux niveaux infranational et régional. Lancé en 2002, il se penche sur l’environnement des petites et moyennes entreprises et mesure la réglementation s’appliquant à celles-ci tout au long de leur cycle de vie.
Le Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des principales sources de financement et de savoir pour les pays en développement. Il se compose de cinq institutions : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA), qui forment toutes les deux la Banque mondiale ; la Société financière internationale (IFC) ; l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Chaque institution joue un rôle distinct dans la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie dans les pays en développement. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.banquemondiale.org , www.miga.org et www.ifc.org .